Avec 900 000 habitants, San Francisco est presque une petite ville à l’échelle des États-Unis. Mais elle tient une place à part dans le pays. Terre d’immigration (avec le plus grand Chinatown d’Amérique), la cité californienne n’a pris son essor qu’au milieu du XIXe siècle avec la ruée vers l’or, avant d’être rasée de la carte par un tremblement de terre en 1906. Et elle risque à tout moment un nouveau séisme. Est-ce cette épée de Damoclès qui rend ses habitants si philosophes ? Toujours est-il que c’est à « Frisco » que naquirent le mouvement hippie et la Beat Generation (que des nostalgies continuent à faire vivre dans le quartier de Haight Ashbury), que la communauté gay fit son premier coming-out. Tous ont insufflé un message de tolérance qui perdure encore aujourd’hui, dans la création artistique, dans les rapports humains et dans la qualité de vie. Touristes et voyageurs d’affaires plébiscitent cet état d’esprit, mais également la beauté de la ville, avec ses formes rebondies et ses rues en montagnes russes. En particulier les Français qui en ont fait l’une de leurs destinations préférées aux États-Unis. Du sommet des collines de Twin Peaks, la vue sur la baie fermée par l’iconique Golden Gate Bridge éblouit et permet d’appréhender la topographie. On oublie les gratte-ciels du Financial District pour s’enfoncer dans les quartiers historiques aux maisons victoriennes et pénétrer l’âme de San Francisco, là où rôdent les fantômes de Jack Kerouac et Jimi Hendrix : Pacifi c Height et ses demeures cossues, Mission District aux accents hispaniques ou South of Market enroulé autour du musée d’art moderne (SFMoma), nouveau paradis des noctambules avec ses restaurants et clubs branchés.
Retrouvez « SAN FRANCISCO, un vent de liberté » du dossier ZAPPING VILLE ÉTRANGÈRE dans le numéro 212 de Voyages & Stratégie
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