Qui aurait pu croire, il y a 25 ans, que l’on organiserait une convention chez Mickey comme on part en congrès à Barcelone ? Après avoir conquis le cœur des touristes, les parcs de loisirs multiplient les initiatives pour séduire les entreprises. Dans le sillage de Disneyland Paris qui, dès son ouverture en 1992, en a fait une priorité, tous les grands parcs investissent massivement dans le tourisme d’affaires avec l’ambition d’améliorer leurs remplissages et doper la recette unitaire par visiteur. Tout est possible : une réunion de travail se terminant par un accès libre aux attractions, un congrès de plusieurs milliers de personnes, des team-buildings pour motiver une équipe, des soirées thématisées au milieu des décors. Résultat : le tourisme d’affaires représente 5 à 10% du chiffre d’affaires des plus grands parcs.
Outre Disneyland Paris ouvert toute l’année, et après le Futuroscope qui accueille à nouveau les visiteurs depuis février, l’arrivée du printemps est synonyme de réouverture pour les grands parcs français, qui parient sur des nouveautés toujours plus folles pour séduire. Ainsi, le Puy-du-Fou continue à revisiter l’histoire de France. Depuis le 8 avril, le parc vendéen propose un nouveau spectacle baptisé le Mime et l’Etoile. Les 2000 spectateurs sont invités à assister à un long travelling de 28 minutes, à la manière du tournage d’un film durant la Belle Epoque. 120 comédiens grimés en noir et blanc avancent sur des tapis roulants, alors que les décors défilent en arrière-plan à travers un jeu scénique de 2 kilomètres. Entièrement naturel, sans effets spéciaux, le résultat est bluffant. Coût du projet : 20 M€, soit le plus gros budget pour un spectacle vivant en Europe !
Avec cette nouveauté, le Puy-du-Fou espère battre son record de 2,3 millions de visiteurs en 2022 et ambitionne de réaliser 10% de son activité avec les entreprises à moyen terme, contre 3% à ce jour.
Pour cela, il peut compter sur ses six hôtels (500 chambres) joliment thématisés et son palais des congrès. Baptisé le Théâtre Molière, cet équipement inauguré en 2020 combine un auditorium de 500 places, 11 salles de réunion modulables (16 à 600 pers.) et un espace de convivialité (500 m2, 600 pers.). Et pour faire la différence, les équipes conçoivent des contenus originaux (soirées, olympiades…), thématisent les dîners spectacles et adaptent les shows aux besoins des entreprises.
Autre géant du secteur, le Parc Astérix (2,6 millions de visiteurs en 2022) a également cassé sa tirelire ! Pour son retour sur le devant de la scène le 8 avril dernier, il a frappé un grand coup avec le lancement d’une zone thématique baptisée Le Festival Toutatis, à savoir le plus gros investissement (36 M€) jamais réalisé par le parc situé dans l’Oise, tout près de l’aéroport de Roissy. Sur trois hectares, la nouvelle zone accueille notamment une nouvelle montagne russe renversante : un circuit de 1300 m, une hauteur de 51 mètres, une chute inclinée à 101°, sept accélérations en marche avant et arrière, et une vitesse maximale de 110 km/h (record de France).
La nouvelle attraction devrait également faire frissonner les entreprises. Pour les accueillir, le parc a rebaptisé son pôle séminaires « Business Experience Parc Astérix » en 2021 et met en avant la proximité de Paris (30 kms) mais également l’environnement protégé, au cœur de la forêt. Il peut compter sur trois hôtels (450 chambres) ouverts toute l’année dont les Quais de Lutèce à l’étonnant décor médiéval, et sur un centre de conventions disposant de sept salles de réunion modulables de 30 à 158 m2 (jusqu’à 300 pers.).
Thierry Beaurepère
Outre Disneyland Paris ouvert toute l’année, et après le Futuroscope qui accueille à nouveau les visiteurs depuis février, l’arrivée du printemps est synonyme de réouverture pour les grands parcs français, qui parient sur des nouveautés toujours plus folles pour séduire. Ainsi, le Puy-du-Fou continue à revisiter l’histoire de France. Depuis le 8 avril, le parc vendéen propose un nouveau spectacle baptisé le Mime et l’Etoile. Les 2000 spectateurs sont invités à assister à un long travelling de 28 minutes, à la manière du tournage d’un film durant la Belle Epoque. 120 comédiens grimés en noir et blanc avancent sur des tapis roulants, alors que les décors défilent en arrière-plan à travers un jeu scénique de 2 kilomètres. Entièrement naturel, sans effets spéciaux, le résultat est bluffant. Coût du projet : 20 M€, soit le plus gros budget pour un spectacle vivant en Europe !
Avec cette nouveauté, le Puy-du-Fou espère battre son record de 2,3 millions de visiteurs en 2022 et ambitionne de réaliser 10% de son activité avec les entreprises à moyen terme, contre 3% à ce jour.
Pour cela, il peut compter sur ses six hôtels (500 chambres) joliment thématisés et son palais des congrès. Baptisé le Théâtre Molière, cet équipement inauguré en 2020 combine un auditorium de 500 places, 11 salles de réunion modulables (16 à 600 pers.) et un espace de convivialité (500 m2, 600 pers.). Et pour faire la différence, les équipes conçoivent des contenus originaux (soirées, olympiades…), thématisent les dîners spectacles et adaptent les shows aux besoins des entreprises.
Autre géant du secteur, le Parc Astérix (2,6 millions de visiteurs en 2022) a également cassé sa tirelire ! Pour son retour sur le devant de la scène le 8 avril dernier, il a frappé un grand coup avec le lancement d’une zone thématique baptisée Le Festival Toutatis, à savoir le plus gros investissement (36 M€) jamais réalisé par le parc situé dans l’Oise, tout près de l’aéroport de Roissy. Sur trois hectares, la nouvelle zone accueille notamment une nouvelle montagne russe renversante : un circuit de 1300 m, une hauteur de 51 mètres, une chute inclinée à 101°, sept accélérations en marche avant et arrière, et une vitesse maximale de 110 km/h (record de France).
La nouvelle attraction devrait également faire frissonner les entreprises. Pour les accueillir, le parc a rebaptisé son pôle séminaires « Business Experience Parc Astérix » en 2021 et met en avant la proximité de Paris (30 kms) mais également l’environnement protégé, au cœur de la forêt. Il peut compter sur trois hôtels (450 chambres) ouverts toute l’année dont les Quais de Lutèce à l’étonnant décor médiéval, et sur un centre de conventions disposant de sept salles de réunion modulables de 30 à 158 m2 (jusqu’à 300 pers.).
Thierry Beaurepère
