MAXIME TISSOT, directeur général de l’office du tourisme et des congrès de Marseille
Quel est le bilan de l’activité de congrès à Marseille en 2022 ?
Associée à Aix, Marseille est entrée dans le Top 50 des villes mondiales de congrès selon ICCA, à la 43e place exactement, avec 38 congrès internationaux accueillis.
Plus largement, 1 150 opérations ont été organisées sur le territoire, en hausse de 18 % par rapport à 2019. Elles ont généré 91 M€ de retombées économiques directes et 457 M€ indirectes pour la cité phocéenne.
Quelles sont vos prévisions pour les prochaines années ?
Du fait de la Coupe du monde de rugby, nous devons pousser les murs ! Marseille a plusieurs congrès en portefeuille pour 2024 et 2025 et des options jusqu’en 2027, avec une belle anticipation. En revanche, pour les séminaires, les réservations sont passées de neuf à six mois à l’avance depuis le Covid. En collaborant de manière constructive avec Nice, nous récupérons des événements suite à la fermeture du centre niçois Acropolis. L’important est de conserver les clients en France en apportant une réponse adaptée et de qualité.
Quels sont vos projets ?
Une nouvelle délégation de service public est attendue pour le palais des congrès Marseille Chanot, géré depuis1985 par la Safim. Des hôtels 3* et 4* sortent de terre et des lieux événementiels sont attendus. C’est une bonne nouvelle car le tourisme d’affaires aime les nouveautés. Et les 110 membres du bureau des congrès réalisent constamment des investissements pour améliorer leurs produits et s’adapter aux exigences environnementales.
Associée à Aix, Marseille est entrée dans le Top 50 des villes mondiales de congrès selon ICCA, à la 43e place exactement, avec 38 congrès internationaux accueillis.
Plus largement, 1 150 opérations ont été organisées sur le territoire, en hausse de 18 % par rapport à 2019. Elles ont généré 91 M€ de retombées économiques directes et 457 M€ indirectes pour la cité phocéenne.
Quelles sont vos prévisions pour les prochaines années ?
Du fait de la Coupe du monde de rugby, nous devons pousser les murs ! Marseille a plusieurs congrès en portefeuille pour 2024 et 2025 et des options jusqu’en 2027, avec une belle anticipation. En revanche, pour les séminaires, les réservations sont passées de neuf à six mois à l’avance depuis le Covid. En collaborant de manière constructive avec Nice, nous récupérons des événements suite à la fermeture du centre niçois Acropolis. L’important est de conserver les clients en France en apportant une réponse adaptée et de qualité.
Quels sont vos projets ?
Une nouvelle délégation de service public est attendue pour le palais des congrès Marseille Chanot, géré depuis1985 par la Safim. Des hôtels 3* et 4* sortent de terre et des lieux événementiels sont attendus. C’est une bonne nouvelle car le tourisme d’affaires aime les nouveautés. Et les 110 membres du bureau des congrès réalisent constamment des investissements pour améliorer leurs produits et s’adapter aux exigences environnementales.
PHILIPPE BLOND, directeur général de Lille Grand Palais
Quel bilan dressez-vous de l’activité ?
2022-2023 a été exceptionnelle grâce au retour des publics, professionnels ou grand public, pour les salons comme les spectacles. Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 24 M€, contre 20 M€ en année normale. À cela, il faut ajouter les 80 M€ de retombées indirectes pour la ville de Lille dont 66 M€ pour l’hôtellerie- restauration, les transports et les commerces.
Comment adaptez-vous votre offre ?
Pour rivaliser avec la concurrence, nous investissons continuellement. Dans le cadre du plan stratégique2020-2025, 4 M€ de travaux ont été engagés pour réduire la consommation énergétique de 20 %, transformer le système d’information et améliorer l’expérience client via une rénovation du lobby, de la signalétique, des salles de sous-commission et du salon panoramique. Les questions RSE accompagnent toutes nos actions et désormais celles de nos fournisseurs.
Quelles sont vos prévisions ?
Lille Grand Palais accueille 200 manifestions professionnelles et une centaine de spectacles par an. Si nous sommes déjà au-delà pour ces derniers, la visibilité est moindre pour les événements des entreprises, pour lesquelles les décisions sont plus tardives. Côté salons, nous avons gagné l’accueil du Fic (Forum InCyber) jusqu’en 2029, avec pour ambition d’attirer 20 à25 000 participants, contre 15 000 cette année. Nous souhaitons également créer 5 ou 6 événements par an, à l’image du Lille Horse Event, le jumping et salon du cheval programmé fin 2024.
2022-2023 a été exceptionnelle grâce au retour des publics, professionnels ou grand public, pour les salons comme les spectacles. Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 24 M€, contre 20 M€ en année normale. À cela, il faut ajouter les 80 M€ de retombées indirectes pour la ville de Lille dont 66 M€ pour l’hôtellerie- restauration, les transports et les commerces.
Comment adaptez-vous votre offre ?
Pour rivaliser avec la concurrence, nous investissons continuellement. Dans le cadre du plan stratégique2020-2025, 4 M€ de travaux ont été engagés pour réduire la consommation énergétique de 20 %, transformer le système d’information et améliorer l’expérience client via une rénovation du lobby, de la signalétique, des salles de sous-commission et du salon panoramique. Les questions RSE accompagnent toutes nos actions et désormais celles de nos fournisseurs.
Quelles sont vos prévisions ?
Lille Grand Palais accueille 200 manifestions professionnelles et une centaine de spectacles par an. Si nous sommes déjà au-delà pour ces derniers, la visibilité est moindre pour les événements des entreprises, pour lesquelles les décisions sont plus tardives. Côté salons, nous avons gagné l’accueil du Fic (Forum InCyber) jusqu’en 2029, avec pour ambition d’attirer 20 à25 000 participants, contre 15 000 cette année. Nous souhaitons également créer 5 ou 6 événements par an, à l’image du Lille Horse Event, le jumping et salon du cheval programmé fin 2024.
Retrouvez l’intégralité du dossier Événements & Conventions de Stéphane Jaladis
« LES PALAIS DES CONGRÈS SE RÉINVENTENT »
en téléchargeant gratuitement le numéro 213 de Voyages & Stratégie.
Voici son sommaire :
Île de France, le pouvoir d’attraction page 68
Capitales régionales, des palais en mode XXL page 70
Développement durable, des palais toujours plus responsables page 74
Villes moyennes, des palais multifonctions page 78
En bord de mer, pour des congrès iodés page 80
Et aussi : Toute l’actualité MICE (page 8), Haute-Corse échappée belle (page 22), Sport et tourisme d’affaires un pack gagnant ? (page 30), Le MICE prend de la hauteur dans les Alpes (page 36), Centre-Val de Loire une destination de cœur (page 42), Nantes la ville du pas de côte (page 54), Allemagne des villes en mouvement perpétuel (page 86), Occitanie une bonne nature (page 98)
« LES PALAIS DES CONGRÈS SE RÉINVENTENT »
en téléchargeant gratuitement le numéro 213 de Voyages & Stratégie.
Voici son sommaire :
Île de France, le pouvoir d’attraction page 68
Capitales régionales, des palais en mode XXL page 70
Développement durable, des palais toujours plus responsables page 74
Villes moyennes, des palais multifonctions page 78
En bord de mer, pour des congrès iodés page 80
Et aussi : Toute l’actualité MICE (page 8), Haute-Corse échappée belle (page 22), Sport et tourisme d’affaires un pack gagnant ? (page 30), Le MICE prend de la hauteur dans les Alpes (page 36), Centre-Val de Loire une destination de cœur (page 42), Nantes la ville du pas de côte (page 54), Allemagne des villes en mouvement perpétuel (page 86), Occitanie une bonne nature (page 98)
