Plus largement, c’est tout le tourisme qui est en surchauffe. Et, avec le retour en masse des voyageurs internationaux, le spectre du surtourisme réapparait. D’après l’Organisation mondiale du tourisme, 95% des touristes mondiaux visitent moins de 5% des terres émergées. En France, 80% de l’activité touristique se concentre sur 20% du territoire.
Durant les longs ponts du mois de mai, les images des allées du parc de Beauval ou des ruelles du Mont Saint-Michel pleines à craquer ont rappelé qu’il n’était plus possible de faire comme avant ! Des calanques de Marseille aux musées parisiens, les autorités tentent de gérer les foules en instaurant des jauges. Et demain, les obligations de réservation pour visiter un site naturel ou un château deviendront la norme. Confrontées à des populations qui ont le sentiment d’être submergées, certaines destinations parient même désormais sur le « démarketing », stoppant toute promotion pour éviter l’engorgement. Le 19 juin dernier, l’état français a d’ailleurs dévoilé un plan pour mieux réguler les flux et lutter contre le « surtourisme ».
Dans ce contexte, le tourisme d’affaires est perçu par beaucoup comme une solution d’avenir. Du Bassin d’Arcachon à la Corse, les territoires sont nombreux à vouloir développer leurs offres sur ce segment de marché. Car non seulement il contribue davantage à l’économie locale avec des budgets par participant deux à trois supérieurs à ceux d’un touriste lambda, mais il permet également de remplir hôtels, restaurants et lieux événementiels en basse saison. Encore faut-il que le MICE ne tombe pas - à son tour - dans les travers du tourisme, qu’il se fasse avec et pour les populations et non pas contre, s’il veut trouver sa juste place et continuer à se développer.
Le défilé de mode récemment organisé par une marque de luxe sur le Pont Neuf à Paris (privatisé pour l’occasion !), est le symbole de ce qu’il n’est plus possible de faire : une manifestation bling-bling, réservée à quelques centaines d’happy fews venus du monde entier en jet privé et totalement déconnectée des tendances durables et responsables de l’époque ; un événement destiné à faire le buzz et qui donne une image faussée de la capitale, que les Parisiens ont subi. A la clé, trois jours de montage et démontage, des restrictions de circulation et un centre de Paris englué dans les bouchons, pour un show qui n’aura pas duré une heure !
Pour accompagner la forte reprise, pour que vous soyez informés au plus juste, et le plus rapidement possible, Voyages & Stratégie a renforcé son offre depuis le début de l’année : contenus plus qualitatifs et plus nombreux sur notre site internet en accès libre, avec des informations quotidiennes et une newsletter hebdomadaire ; sortie récente d’un hors-série dédié à la croisière. Cet été, la rédaction ferme du 1er juillet au 31 août. Mais nous ne vous abandonnons pas !
Tous les jeudis, une newsletter reprendra les informations de 2023 qu’il ne fallait pas manquer : actualités des destinations, compagnies aériennes, hôtels ou DMC, nouveautés en France et à l’étranger… Reposés, nous vous donnons rendez-vous dès le 4 septembre, pour de nouvelles informations toutes fraîches.
D’ici là, bonnes vacances à tous !
Durant les longs ponts du mois de mai, les images des allées du parc de Beauval ou des ruelles du Mont Saint-Michel pleines à craquer ont rappelé qu’il n’était plus possible de faire comme avant ! Des calanques de Marseille aux musées parisiens, les autorités tentent de gérer les foules en instaurant des jauges. Et demain, les obligations de réservation pour visiter un site naturel ou un château deviendront la norme. Confrontées à des populations qui ont le sentiment d’être submergées, certaines destinations parient même désormais sur le « démarketing », stoppant toute promotion pour éviter l’engorgement. Le 19 juin dernier, l’état français a d’ailleurs dévoilé un plan pour mieux réguler les flux et lutter contre le « surtourisme ».
Dans ce contexte, le tourisme d’affaires est perçu par beaucoup comme une solution d’avenir. Du Bassin d’Arcachon à la Corse, les territoires sont nombreux à vouloir développer leurs offres sur ce segment de marché. Car non seulement il contribue davantage à l’économie locale avec des budgets par participant deux à trois supérieurs à ceux d’un touriste lambda, mais il permet également de remplir hôtels, restaurants et lieux événementiels en basse saison. Encore faut-il que le MICE ne tombe pas - à son tour - dans les travers du tourisme, qu’il se fasse avec et pour les populations et non pas contre, s’il veut trouver sa juste place et continuer à se développer.
Le défilé de mode récemment organisé par une marque de luxe sur le Pont Neuf à Paris (privatisé pour l’occasion !), est le symbole de ce qu’il n’est plus possible de faire : une manifestation bling-bling, réservée à quelques centaines d’happy fews venus du monde entier en jet privé et totalement déconnectée des tendances durables et responsables de l’époque ; un événement destiné à faire le buzz et qui donne une image faussée de la capitale, que les Parisiens ont subi. A la clé, trois jours de montage et démontage, des restrictions de circulation et un centre de Paris englué dans les bouchons, pour un show qui n’aura pas duré une heure !
Pour accompagner la forte reprise, pour que vous soyez informés au plus juste, et le plus rapidement possible, Voyages & Stratégie a renforcé son offre depuis le début de l’année : contenus plus qualitatifs et plus nombreux sur notre site internet en accès libre, avec des informations quotidiennes et une newsletter hebdomadaire ; sortie récente d’un hors-série dédié à la croisière. Cet été, la rédaction ferme du 1er juillet au 31 août. Mais nous ne vous abandonnons pas !
Tous les jeudis, une newsletter reprendra les informations de 2023 qu’il ne fallait pas manquer : actualités des destinations, compagnies aériennes, hôtels ou DMC, nouveautés en France et à l’étranger… Reposés, nous vous donnons rendez-vous dès le 4 septembre, pour de nouvelles informations toutes fraîches.
D’ici là, bonnes vacances à tous !
