Une flotte moderne, Filiale du groupe italo-suisse MSC, MSC Croisières possède 21 paquebots. Le 22ème (Euribia) sera inauguré à Copenhague, en mai. En parallèle, l’armateur lance une nouvelle compagnie baptisée Explora Journeys, positionnée sur le segment luxe. Six navires de 900 passagers sont annoncés, dont le premier sera livré en juillet.
Une politique MICE dynamique, MSC Croisières propose des mini-croisières de 3 ou 4 nuits au départ de Marseille, Barcelone ou Gênes, tout particulièrement adaptées à l’accueil des événements professionnels. Au-delà, le service MICE de la compagnie répond aux agences et entreprises pour leurs proposer l’offre la mieux adaptée à leurs besoins.
Une politique MICE dynamique, MSC Croisières propose des mini-croisières de 3 ou 4 nuits au départ de Marseille, Barcelone ou Gênes, tout particulièrement adaptées à l’accueil des événements professionnels. Au-delà, le service MICE de la compagnie répond aux agences et entreprises pour leurs proposer l’offre la mieux adaptée à leurs besoins.
La crise sanitaire n’est-elle plus qu’un mauvais souvenir ?
Nous avons retrouvé une forte dynamique. L’hiver 2022/2023 a été excellent et les réservations pour l’été vont bon train. Nous espérons réaliser une année record, avec une croissance sur le marché français de 30% comparée à 2019. Elle sera notamment tirée par nos capacités, en progression de 50% par rapport à il y a 4 ans, avec la mise en service de cinq paquebots depuis 2019 si l’on inclut le futur MSC Eurebia, qui sera inauguré en mai. Construit par les Chantiers de l’Atlantique, il sera notre second paquebot fonctionnant au gaz naturel liquéfié. Cet été, nous ferons ainsi naviguer 22 bateaux sur toutes les mers du monde. Cela fait de MSC le troisième acteur mondial de la croisière. Et lors de l’inauguration du MSC Seascape en décembre dernier à New York, notre PDG a clairement indiqué que la compagnie souhaitait devenir leader. Cela passe par de nouveaux paquebots toujours plus performants, comme le MSC World America qui sera mis en service en 2025.
Comment convaincre les entreprises d’organiser un événement sur vos bateaux ?
Aux Etats-Unis, le MICE représente 20% de l’activité des compagnies. En France, c’est beaucoup moins… La marge de progression est importante et le tourisme d’affaires constitue l’une de nos cibles. Avec son unité de lieu, la croisière est un excellent produit pour fédérer les équipes. Et la taille des navires n’est pas un handicap mais au contraire un argument, avec des salles, bars et restaurants aux ambiances différentes qu’il est possible de privatiser. Tous les segments de marché peuvent être intéressés : les comités de direction feutrés avec en particulier notre offre Yacht Club, un navire dans le navire avec des espace privés et services exclusifs ; les séminaires de plusieurs centaines de personnes qui peuvent se réunir dans les salles de spectacles en journée et profiter des animations ; les incentives pour récompenser clients et distributeurs ; et même les événements. Dans le passé, nous avons par exemple accueilli des lancements de voiture. Côté activités, les possibilités de team-buildings sont nombreuses ; à bord avec notre offre de loisirs, mais également lors des excursions à terre que nous pouvons personnaliser.
Que répondez-vous à ceux qui dénoncent la pollution engendrée par les paquebots ?
MSC Croisières a fait de la croisière durable une priorité. Nous ambitionnons de réduire nos émissions de carbone de 40% en 2030 comparé à 2008 et atteindre le zéro « émission nette » en 2050. Entre 2017 et 2023, nous avons investi plus de 8 milliards d’euros dans les performances de notre flotte, avec notamment l’arrivée de paquebots plus propres fonctionnant au gaz naturel liquéfié, la quasi élimination des émissions de particules fines comme les oxydes de soufre à travers des systèmes de nettoyage des gaz d’échappement, le recours à l’électricité chaque fois que possible pour alimenter nos bateaux à quai, des expérimentations pour produire de l’énergie à partir de piles à combustible… En parallèle, l’optimisation des itinéraires ou l’utilisation de nouvelles technologies permettent de réduire nos besoins énergétiques. Le traitement des déchets et des eaux usées ou la production d’eau douce à partir d’eau de mer figurent également parmi nos initiatives, sans oublier la protection de la biodiversité. Par exemple avec l’île Ocean Cay dans les Caraïbes, ancien site industriel que MSC a dépollué. Transformée en escale privée pour nos passagers, elle accueille également un centre de conservation marine. Nous naviguons dans la bonne
Repères
Belge d’origine, diplômé du Collège Saint-Pierre, Uccle (Bruxelles), spécialisé en Sciences Economiques et doté d’un Master en Sciences Politiques et Relations Internationales de l’Université Libre de Bruxelles, Patrick J. Pourbaix mène l’entièreté de sa carrière professionnelle dans l’industrie du tourisme. Il débute sa carrière dans l’industrie de la croisière en 1992 et occupe progressivement le poste d’agent général de la compagnie Celebrity Cruises à Bruxelles. En 1998, Patrick J. Pourbaix rejoint la compagnie Festival Cruises et occupe, durant 4 années, le poste d’Administrateur Délégué de la filiale Bénélux. C’est en 2002 qu’il rejoint la compagnie italienne de croisières maritimes, Costa Croisières, en tant que Directeur Général Bénélux pendant 9 ans. Il devient le Directeur Général Adjoint de Costa Croisières France de 2011 à 2016. En Janvier 2017, Patrick J. Pourbaix est nommé Président de CLIA
Belgique & Luxembourg. Depuis 2016, Patrick J. Pourbaix est Directeur Général de MSC Croisières France.
Belgique & Luxembourg. Depuis 2016, Patrick J. Pourbaix est Directeur Général de MSC Croisières France.