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Avec la rentrée, c’est la fin des marronniers !

04/09/2023

C’est la rentrée et notre Rédacteur en chef Thierry Beaurepère a bien repris sa plume…Voyages & Stratégie : Toute l’actualité du tourisme en continue !


Ce qu’il y a de bien avec les vacances, c’est qu’elles ont une fin ! C’est encore plus vrai pour les professionnels du MICE. Certes, ils avaient besoin d’un repos bien mérité après un début d’année tonitruant où il a fallu gérer des demandes toujours plus tardives et faire face à l’envolée des prix des avions et des hôtels. Mais contrairement aux acteurs du tourisme de loisirs, c’est entre septembre et novembre qu’ils réalisent une bonne partie de leur chiffre d’affaires. La rentrée est donc attendue avec impatience. Pour Voyages & Stratégie également, qui fignole avec entrain son prochain numéro, à découvrir dès la fin du mois de septembre.
 
Avec la rentrée, c’est aussi la fin des insipides marronniers, ces reportages qui reviennent chaque saison en boucle et font le sel estival des médias. Cette année, nous avons donc eu les touristes déçus d’avoir choisi la Bretagne et la Normandie copieusement arrosées pendant plusieurs semaines ; puis ceux heureux d’être partis dans ces mêmes régions quand le sud de la France transpirait. Il y a eu ces passionnants témoignages de marchands de glace à la mine piteuse car la météo était maussade, puis de restaurateurs tout aussi déçus par la désertion de leurs terrasses pour cause de canicule. Jamais contents ! La ministre déléguée au tourisme Olivia Grégoire récemment sifflé la fin de la récré, estimant que l’été avait tenu ses promesses. Comme tous les ans…  
 
Il a fallu également supporter les interminables débats autour du « surtourisme », après trois années sur pause pour cause de Covid ; parce que oui, en été, il y a du monde à La Baule et à la Grande-Motte ! C’est même la raison d’être de ces stations balnéaires qui, grâce à l’afflux de visiteurs en été, peuvent s’équiper de piscines et supermarchés, et faire vivre leurs territoires toute l’année. Corolaire de cette météo qui a fait l’ascenseur et de ces voyageurs qui ont adoré s’agglutiner, les reportages sur le changement climatique et la nécessité pour chacun de revoir son mode de vacances ont achevé d’occuper l’espace médiatique.
 
Troquer la voiture et l’avion pour le rail ? Une bonne idée sur le papier, que les entreprises sont prêtes à vouloir suivre pour leurs réunions professionnelles. Sauf que la SNCF a décidé de nous faire détester le train ! Cet été, les prix se sont emballés, sans que personne n’y comprenne grand-chose. La faute au fameux yield-management ont expliqué les dirigeants, comme s’il s’agissait d’un monstre glouton devenu incontrôlable. En réalité, c’est bel et bien dans les bureaux du transporteur que sont fixés les tarifs et il ne tient qu’à la SNCF de plafonner le Paris-Marseille à 60 € plutôt que 120 ! 
 
Payer plus cher pour sauver la planète ? Pourquoi pas, si le voyage reste un plaisir. Mais cet été, entre les trains retardés et les passagers bloqués par milliers dans les gares, le compte n’y était pas. La SNCF - qui a réalisé un bénéfice record de 2,2 milliards d’euros en 2022 - a résolu l’équation que même Einstein n’aurait pu démêler : des tarifs plus élevés pour un service dégradé. Champion ! Mais pendant les vacances, on oublie tout… Allez, bonne rentrée !
 
Thierry Beaurepère  

 


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