Le ciel continue à s’éclaircir pour Air France/KLM. Après deux années de pertes abyssales et le retour aux bénéfices en 2022 (728 M€), le groupe franco-néerlandais met un terme aux années Covid. Air France a annoncé il y a quelques jours avoir achevé le remboursement du Prêt garanti par l’état (PGE) français, d’un montant total de 4 milliards d’euros. L’opération permet notamment au transporteur de pouvoir à nouveau participer à la consolidation du ciel, que lui interdisait la Commission européenne. Si ITA Airways (qui a succédé à Alitalia) devrait lui échapper au bénéfice de Lufthansa, d’autres cibles potentielles se profilent. Les créneaux horaires à Londres de Flybe, récemment liquidée, sont particulièrement convoités ; et Tap Portugal, que le gouvernement portugais envisage de privatiser, pourrait faire l’objet d’âpres batailles entre géants européens.
D’ici là, Air France se concentre sur son programme de l’été 2023 qui démarre officiellement le 26 mars, avec un niveau d’activités équivalent à celui de 2019, soit autant de possibilités de vols directs pour les agences MICE. Seul frein : les prix des billets qui flambent, chez Air France comme tous les transporteurs. La compagnie française propose un total de 191 destinations desservies dans 89 pays, soit jusqu’à 835 vols par jour. Pour mener à bon port les passagers, elle peut s’appuyer sur l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, récemment classé parmi les cinq meilleurs aéroports au monde (et meilleur européen) selon Skytrax, qui fait référence en la matière.
Comme l’été dernier, la croissance sera largement portée par les Amériques. Rien qu’aux Etats-Unis, Air France dessert 14 destinations différentes avec jusqu’à 180 vols par semaine et un véritable pont aérien entre Paris et les deux aéroports de New York, réalisés avec sa partenaire Delta (jusqu’à dix vols par jour !). La principale nouveauté se situe plus au nord, au Canada, avec l’ouverture d’un vol direct pour Ottawa dès le 27 juin (5 rotations par semaine). Air France sera la seule compagnie assurant des vols sans escale entre l’Europe et la capitale fédérale canadienne. Notons aussi la reprise du vol direct pour la ville Québec dès le 2 mai, qui s’ajoute aux lignes pour Montréal, Toronto et Vancouver. Au total, Air France proposera 50 vols par semaine pour le Canada depuis son hub parisien.
Autre axe fort avec l’Asie, qui rouvre ses portes en grand. Si le trafic mettra encore du temps à retrouver son niveau d’avant-Covid, Air France remet le turbo en Chine et proposera un vol par jour pour Pékin, Shanghai et Hong-Kong dès le 1er juillet. Une augmentation des capacités est également annoncée vers Tokyo (Japon), avec des vols vers les deux aéroports de Narita et Haneda. Très présente en Afrique durant la crise sanitaire, la compagnie française pousse également ses pions sur le continent avec des capacités supérieures à celles de 2019 et l’ouverture d’une nouvelle ligne pour Dar Es Salaam (Tanzanie) dès le 12 juin en continuation de Zanzibar, deux destinations prisées pour les incentives haut de gamme. A la même date, la desserte de Nairobi (Kenya) deviendra directe, avec un vol quotidien. A noter toutefois une mauvaise nouvelle pour les amateurs de cocotiers, avec la fermeture de la desserte de la République dominicaine, considérée comme trop « loisirs ».
D’ici là, Air France se concentre sur son programme de l’été 2023 qui démarre officiellement le 26 mars, avec un niveau d’activités équivalent à celui de 2019, soit autant de possibilités de vols directs pour les agences MICE. Seul frein : les prix des billets qui flambent, chez Air France comme tous les transporteurs. La compagnie française propose un total de 191 destinations desservies dans 89 pays, soit jusqu’à 835 vols par jour. Pour mener à bon port les passagers, elle peut s’appuyer sur l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, récemment classé parmi les cinq meilleurs aéroports au monde (et meilleur européen) selon Skytrax, qui fait référence en la matière.
Comme l’été dernier, la croissance sera largement portée par les Amériques. Rien qu’aux Etats-Unis, Air France dessert 14 destinations différentes avec jusqu’à 180 vols par semaine et un véritable pont aérien entre Paris et les deux aéroports de New York, réalisés avec sa partenaire Delta (jusqu’à dix vols par jour !). La principale nouveauté se situe plus au nord, au Canada, avec l’ouverture d’un vol direct pour Ottawa dès le 27 juin (5 rotations par semaine). Air France sera la seule compagnie assurant des vols sans escale entre l’Europe et la capitale fédérale canadienne. Notons aussi la reprise du vol direct pour la ville Québec dès le 2 mai, qui s’ajoute aux lignes pour Montréal, Toronto et Vancouver. Au total, Air France proposera 50 vols par semaine pour le Canada depuis son hub parisien.
Autre axe fort avec l’Asie, qui rouvre ses portes en grand. Si le trafic mettra encore du temps à retrouver son niveau d’avant-Covid, Air France remet le turbo en Chine et proposera un vol par jour pour Pékin, Shanghai et Hong-Kong dès le 1er juillet. Une augmentation des capacités est également annoncée vers Tokyo (Japon), avec des vols vers les deux aéroports de Narita et Haneda. Très présente en Afrique durant la crise sanitaire, la compagnie française pousse également ses pions sur le continent avec des capacités supérieures à celles de 2019 et l’ouverture d’une nouvelle ligne pour Dar Es Salaam (Tanzanie) dès le 12 juin en continuation de Zanzibar, deux destinations prisées pour les incentives haut de gamme. A la même date, la desserte de Nairobi (Kenya) deviendra directe, avec un vol quotidien. A noter toutefois une mauvaise nouvelle pour les amateurs de cocotiers, avec la fermeture de la desserte de la République dominicaine, considérée comme trop « loisirs ».
Au-delà de ces 85 destinations long-courriers, il faut ajouter 106 villes en France et Europe. Pour s’adapter aux envies de ses clients, Air France joue la carte de la flexibilité avec notamment 66 liaisons saisonnières qui sont autant de possibilités nouvelles ou supplémentaires pour les entreprises et agences MICE, depuis Paris et plusieurs villes régionales. Elles permettront de voler vers la Corse (depuis Paris, Bordeaux, Caen, Rennes, Lille, Lyon et Nantes), la Grèce (Paris, Marseille, Nice et Toulouse), l’Algérie (Paris, Marseille, Nice et Toulouse), le Maroc (Paris et Nice) ou encore la Tunisie (Paris, Marseille et Nice). Autant de vols qui s’ajoutent aux 200 liaisons vers 120 destinations proposées par Transavia, la filiale low cost d’Air France-KLM.
Thierry Beaurepère
Thierry Beaurepère